Rapport de Bataille.Mandulis (Hauts Elfes) vs Rui (Orques & Gobelins)La Bataille du Val des Larmes.
Par un beau matin, l’ost elfique parcourait les champs en recherche de viles créatures à occire. Non loin, une bande d’Orques & Gobelins, les terribles Griffes Noires, maraudaient bruyamment, saccageant tout ce qu’ils trouvaient. Inévitablement, ils se rencontrèrent, le malheur pour les uns faisant le bonheur des autres…!Les forces en présence.L’ost elfique.HérosCommandeur à pied (général)
Mage à pied
Commandeur monté
Troupes de base20 lanciers (emc)
20 lanciers (emc)
Troupes spéciales5 chevaliers dragons (emc), bannière magique
10 maîtres des épées (champion)
5 gardes phénix (champion)
Troupes rares2 balistes à répétition
La bande des Griffes Noires.HérosChef de guerre orque sur sanglier (général)
Chaman orque à pied
Chaman gobelin sur char
Troupes de base35 guerriers orques (emc), 2 kikoups
17 archers orques (musicien)
10 gobelins sur loups (emc), lance & bouclier
2 socles de snotlings
Troupes spéciales5 orques sur sangliers (emc)
2 chars orques
Troupes rares2 trolls d’eau
Déploiement.Les orques choisissent le côté de la table et placent donc en premier une unité, se sera les snotlings ! Ceux-ci investissent le jardin du bâtiment sur la droite. Au centre, les guerriers menés par le général. Entre les deux, un char et les trolls. A droite du bâtiment, les orques sur sangliers, puis les gobelins sur loups, à l’extrême droite. De l’autre côté, à la gauche des guerriers, un char, puis les archers. Ceux-ci sont légèrement orientés vers la droite, pour contourner le petit lac, placé au centre gauche du champ de bataille. Puis, le chaman gob sur char, tout à gauche, pour contourner le lac par la gauche. Enfin, le chaman orque rejoint les snotlings.
En face, les elfes investissent la colline centrale, dans leur zone de déploiement. Les deux balistes et les gardes phénix s’y trouvent. A droite de la colline, vingt lanciers menés par le général, soutenus à leur droite par les maîtres des épées. De l’autre côté, à gauche de la colline, les autres lanciers, puis les chevaliers avec le commandeur monté. Enfin, le mage rejoint une baliste.
Ayant remporté un pari, dont l’enjeu était le premier tour, les orques commencent.
Tour 1.L’animosité pousse les orques sur sangliers à foncer vers les lignes adverses. Non loin du général, les trolls sont obéissant aux ordres. Puis, selon une longue tradition de génie stratégique, éprouvé sur maints champs de bataille, et suivant un plan hautement réfléchi par les cerveaux les plus fins et plus brillants chez les peaux-vertes, tout le monde fonce vers l’ennemi !
La phase de magie permet de tester la volonté des elfes, frais et ragaillardis par la perspective de mettre une belle déculottée aux orques et gobelins. De même, la phase de tir est sans conséquences.
Rapidement, les elfes réagissent et se précipitent pour attendre… Seule la cavalerie, s’avance droit sur le lac et va y faire trempette, grâce à leur bannière qui annule les terrains difficiles. Du coup, c’est la panique chez les O&G car les chevaliers dragons menacent directement le flanc des archers, puis de toute la ligne de bataille. Zut, ça c’était pas prévu…
La phase de magie voit de beaux effets pyrotechniques qui émerveillent tous les spectateurs. Bravo, bravo, lance la foule. Par contre le tir des deux balistes est plus intéressant ; visant les orques montés, le nuage de traits meurtriers les atteints de plein fouet, laissant tous les orques avec de nouveaux motifs sur leurs armures, hilares et heureux d’avoir survécus. Bref, des jets de dés calamiteux…
Tour 2.Tendus par la menace de chevaliers, tous les peaux-vertes font preuve de discipline face à l’adversité. Les trolls sont également inspirés par leur exemplarité. Du coup, la solution au problème tactique qui se présente est finalement mise en application: on fonce ! Les orques sur sangliers et les trolls chargent les maîtres des épées, les chars tentent également de chargés mais se révèlent trop loin. Les guerriers avancent au centre, les gobelins sur loups débouchent sur le flanc des elfes, menaçant la colline et les fiers guerriers elfiques assaillies. Les archers se tournent pour faire face aux chevaliers dragon. Et le chaman gobelin sur son char se place derrière la cavalerie elfique, tout en gardant une ligne de vue sur la colline.
La situation est tendue, car les elfes ont pu contraindre les orques à un assaut désorganisé. C’est alors que la phase de magie va se révéler déterminante. Usant de malice, les chamans peaux-vertes affaiblissent le pôvre mage haut elfe. Puis, sur un coup du sort machiavélique, le chaman orque lance la puissante Waaagh !
Aussitôt, tous les peaux-vertes bondissent vers les frêles elfes. Les gobs sur loups attaquent les maîtres des épées sur leur flanc, les guerriers agressent violemment les lanciers menés par le redoutable général haut elfe. Le char orque de gauche brûle l’asphalte et percutent méchamment les autres lanciers. Enfin, le char de droite avance, ainsi que le char du chaman gob sans atteindre de cibles. De même, les snotlings se lancent dans une course aussi essoufflante qu’insignifiante, montrant les dents et poussant de minables cris très agaçants pour le chaman orque.
S’ensuit de terribles corps-à-corps où la finesse des tendres elfes rencontre la virile brutalité des redoutables orques. En premier, le char orque défonce les lignes ennemies causant tant de dégâts que les elfes hautins tournent les talons et sont impitoyablement massacrés. Puis, grâce à leur légendaire célérité, les elfes pourfendent les guerriers orques au centre du champ de bataille. Le général elfe s’en prend violemment au brave général orque et lui fait mordre la poussière. Voyant là l’occasion de prendre la place du chef, le champion orque se bat en duel avec le champion des lanciers, et va rejoindre son estimé chef. Puis, tous les lanciers elfes suivent l’exemple et plusieurs orques vont rejoindre leurs bien-aimés patrons… Toutefois, l’obstination des orques et la quantité, leur permettent de maintenir leur place.
Enfin, les fiers maîtres des épées s’en prennent aux trois unités d’assaillant, moissonnant de droite et de gauche. Toutefois, beaucoup succombent sous les terribles coups des horribles trolls qui se repaissent de la viande tendre et délicatement parfumée des elfes. Submergés par le nombre et accablés par les pertes, ils fuient honteusement le combat et sont irrévocablement détruit. Se faisant, les gobelins bondissent sur le dos des lanciers, tandis que les trolls arrivent sur leur flanc. Les rares orques sur sangliers survivants décident de panser leurs plaies et de se préparer à la suite des festivités.
La réaction des elfes est immédiate, les chevaliers dragon chargent les archers orques, afin de retourner la situation désespérée. Les gardes phénix chargent les guerriers orques sur le flanc. Sentant le danger s’approcher de lui, le mage haut elfe décide d’aller voir un peu plus loin si l’herbe n’est pas plus tendre et quitte la baliste. Enfin, le général elfe décide vaillamment d’aller se frotter aux trolls, se déplaçant au sein de son régiment pour faire face aux deux brutes malodorantes.
Une fois de plus la magie est neutralisée. Puis les tirs des deux balistes déciment les orques sur sangliers, trop occupés à ne rien faire. Enfin, les corps-corps suivent leur danse de mort perpétuelle. Les gardes phénix entament méthodiquement l’abattage des orques. Puis, choqué par l’aspect répugnant des monstrueux trolls, le général décide finalement de s’en prendre aux guerriers orques aussi et moissonne besogneusement parmi leurs rangs. Puis les lanciers se répartissent entre les différents ennemis au contact. Enfin, la riposte est terrible. Les trolls se saisissent du tendre général et savoure ostensiblement sa chair. Les gobelins s’escriment à remplir leur part du boulot, et les quelques orques pouvant riposter ne s’en privent pas, n’étant pas timides par nature. Au final, la perte du général s’est révélée décisive. Les lanciers abandonnent le combat et sont décimés par les trolls et les gobelins, ces derniers sortant même de la table dans leur frénétique poursuite.
Au centre, les chevaliers dragon font preuve de vaillance, roulant joyeusement sur les pauvres archers orques, qui courageusement fuient, après avoir laisser pas mal des leurs sous les sabots des destriers elfiques.
Tour 3.Tous les orques & gobelins pouvant subir l’animosité étant occupés ou morts, tout va bien. Par contre, les stupides trolls se concentrent laborieusement dans le dépeçage du général elfe et de ses acolytes, ils se retirent donc dans un coin de la table et font pique-nique jusqu’à la fin de la bataille, ravis.
Puis, le chaman gobelin sur son char lance une charge sur une baliste dont les servants préfèrent abandonner leur machine de guerre derrière eux, et quittent la table. De même, le char orque de droite, inoccupé jusqu’alors fait de même sur l’autre baliste. Là, les servants tentent courageusement de faire face mais mourront pitoyablement. Ensuite, l’autre char fait demi-tour et se positionne pour revenir sur le combat des guerriers orques. Puis, les archers orques se rallient et se retournent vers les chevaliers dragon. Enfin, le chaman orque et ses snotlings se tournent vers les chevaliers elfiques.
Magie et tir sont sans effets significatifs. Le combat central se poursuit entamant les forces de part et d’autre mais les gardes phénix tiennent et font face à l’inéluctable.
Les chevaliers dragon poursuivent alors leur œuvre de mort en se lançant témérairement sur les archers orques. Le mage haut elfe sentant les fils du destin se tisser invariablement vers sa fin, décide d’emporter avec lui le plus possible de ces haïssables ennemis et charge les guerriers orques.
La magie ne donne rien. Les gardes phénix continuent leur moisson mais un à un tombent aussi. Le brave mage oubli de se servir de son épée et fini démembré par les lourds kikoups orques.
Tour 4 et suivant.Finalement les gardes phénix sont éradiqués. Seuls les chevaliers dragon survivent sans beaucoup de gloire. Le commandeur monté étant aussi perdu par la terrible magie peau-verte.
Conclusion.Un beau massacre en faveur des Orques & Gobelins, net et sans (trop de) bavures… !
Se fut une agréable partie avec une adversaire bien plus redoutable d’habitude. A la surprise générale, il n’y avait pas de dragon. Peut-être que la prochaine fois, on retrouvera une armée plus typique de notre très cher Bourinator national.